Presque Rien Jean-Christophe Maillot
Maude Sabourin & Christian Tworzyanski ©AB
Presque Rien Jean-Christophe Maillot
Maude Sabourin & Christian Tworzyanski ©AB
Presque Rien Jean-Christophe Maillot
Maude Sabourin & Christian Tworzyanski ©AB
Presque Rien Jean-Christophe Maillot
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Maude Sabourin & Christian Tworzyanski ©AB
Maude Sabourin & Christian Tworzyanski ©AB
Maude Sabourin & Christian Tworzyanski ©AB
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Presque Rien

J-Ch. Maillot

Presque rien est une réflexion sur la complexité de la relation amoureuse. Dans cette pièce intense, Jean-Christophe Maillot nous montre deux personnes unies par un amour tumultueux qui oscille constamment entre attraction et répulsion. À travers l’histoire chaotique de ce couple, une sorte de « théorie de l’évolution » du sentiment amoureux nous est présentée, depuis sa forme la plus primale jusqu’à sa forme la plus poétique.

D’abord, le chorégraphe souligne la dimension reptilienne de cette union : obéissant à des pulsions ataviques, les danseurs incarnent une relation instinctive où les rapports de prédation rendent l’amour fragile, à l’image de cet insecte que le danseur écrase d’un coup de talon.

Pendant ce pas de deux, l’harmonie à laquelle aspirent les danseurs se fait douloureusement attendre et l’espoir d’une éclaircie est souvent obscurci par la dureté de leur relation. Jean-Christophe Maillot bouscule ainsi la représentation traditionnelle de l’amour véhiculée par le ballet classique. L’amour qui nourrit notre imagination et abreuve nos contes est une construction littéraire. Beaucoup de désillusions en découlent. Aimer, ce n’est pas découvrir innocemment l’amour au printemps. C’est aussi le guetter, l’observer, le comprendre, l’approcher… Mais pour ceux qui parviennent à s’en emparer, alors ce « presque rien », au commencement de toute relation, se déploie, s’illumine et devient ce que l’on a de plus précieux.

« Une création d’une sombre beauté sur le couple » MUSICOLOGIE.ORG (oct. 2015)

« Un magnifique moment d’épure mais non d’abstraction, qui tend vers un noyau dur, à coups de rencontres frontales, de cambrés et de portés d’une intense expressivité » CONCERT CLASSIQUE (oct. 2015)

« … l’œil se concentre donc sur les relations amoureuses, sombres, dévorantes, irrésistibles. Il y a dans Presque Rien une beauté fatale à laquelle on succombe » NICE-MATIN (oct. 2015


Chorégraphie et scénographie : Jean-Christophe Maillot
Musique : Bertrand Maillot
Costumes : Jean-Christophe Maillot et Jean-Michel Laine
Lumières : Dominique Drillot
Durée : 20 min

Première le 22 octobre 2015, Salle Garnier Opéra de Monte-Carlo