ŒIL POUR ŒIL
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Oeil pour Oeil Jean-Christophe Maillot
B. Coppieters & G. Morlotti ©MLB (2001)
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B. Coppieters & G. Morlotti ©MLB (2001)

Œil pour Œil

J-Ch. Maillot

Un polar chorégraphique . . .
Cette pièce chorégraphique, ancrée dans l'univers du polar est un véritable "conte de fée côté nuit" dont la mise en scène intègre des supports multimédias et recèle son lot de surprises et de suspense.

" Le siècle nouveau est celui du regard : chacun épie, chacun est épié. Chacun s'exhibe, chacun observe. L'omniprésence des caméras de surveillance, des webcams, des écrans de contrôle, de l'artifice télévisuel, est le symptôme d'une dissolution des liens sociaux, d'une généralisation de la solitude. Le regard glisse sans s'arrêter, et sa suprématie rend difficiles d'autres formes de contacts entre les humains. L'image est l'idole moderne, sa circulation est accompagnée, comme doublée, par celle de l'argent. On tue et on se vend pour des images, on bâtit sur elles des fortunes comme on détruit des vies. C'est dans ce flux à la fois excitant et atroce que se laissent emporter les personnages d'Oeil pour Oeil. Les costumes de Jérôme Kaplan, les lumières de Dominique Drillot, la chorégraphie elle-même renouent avec l'esprit féerique et cocasse qui dominait déjà dans Bêtes noires. Le polar, avec ses codes spécifiques, l'attention qu'il porte à l'envers du décor, est un instrument privilégié d'exploration des marges sombres de notre civilisation où les conventions éclatent, où les êtres se métamorphosent, où l'ambiguïté des relations sociales et humaines se révèlent dans leur évidence cruelle, comme en rêve : le conte de fées, côté nuit." Jean-Marie Laclavetine

L’INTRIGUE :
Il était une fois trois amis inséparables : Iris, Adam et Loup. Sauvés des bas- fonds de la ville par la belle Iris, les deux garçons tombent amoureux de la même femme. Mais Iris choisit Adam et la Trinité que formait les jeunes gens vole en éclats.
Loup se retire et se réfugie dans les bras de la Pieuvre, une mafieuse érotomane qui règne sur un bestiaire de Chimères et de Chiens-flics corrompus. La ville n’a pas de secret pour la Pieuvre qui en surveille ses moindres recoins depuis ses écrans de surveillance.
Le temps a passé mais Loup est toujours hanté par le souvenir d’Iris dont il épie les ébats amoureux avec Adam derrière un écran. Ne supportant plus ce bonheur dont il est exclu, Loup tend un piège à son ancien rival afin de s’en débarrasser. Il lui remet une précieuse mallette qu’il a dérobée à la Pieuvre. La traque commence alors pour les deux amants jusqu’à son dénouement tragique.


Chorégraphie et mise en scène : Jean-Christophe Maillot
Livret : Jean-Marie Laclavetine
Musique : Alfred Schnittke, Arvo Part, Keith Jarrett
Scénographie et costumes : Jérôme Kaplan
Lumières : Dominique Drillot
Durée : 1h15

Première le 14 avril 2001, Grimaldi Forum Monaco