Le Mandarin Merveilleux

J-Ch. Maillot

« Devant une maison louche des bas-quartiers d'une ville sordide et chaotique, une prostituée attire les passants vers trois mauvais garçons qui les dévalisent. Deux quidams sans le sou, un vieux beau et un jeune timide, sont refoulés par les voyous. Arrive un riche mandarin, pigeon idéal, qui se laisse séduire par une danse lascive, une chasse voluptueuse. À trois reprises, par étouffement, coups de poignard et strangulation, les truands essaient d'assassiner le Chinois, mais, bien que blessé, il semble immortel. Apitoyée, la prostituée chasse ses comparses et s'abandonne dans les bras du mandarin qui, son désir assouvi, succombe à ses plaies ».

« Cette version s’ouvre sur un prologue, le Portrait, un ‘Idéal’. Un homme et une femme s’affrontent dans la monotonie quotidienne d’une relation ratée. Le rêve analyse et reconstruit les personnalités de celui qu’elle ne connaît pas et pousse jusqu’à l’excès un fantasme sans issue » Jean-Christophe Maillot

"Jean-Christophe Maillot a conçu une oeuvre forte qui suit à merveille la musique, sa violence et sa tension dramatique. La construction est sans faille. L'interprétation en est tout à fait remarquable" René Sirvin dans Le Figaro.


Chorégraphie : Jean-Christophe Maillot
Musique : B. Bartok
Décors et costumes : Jean Maillot
Durée : 40 min

Première le 19 avril 1987 à Monaco