SCHRADER Katrin
Katrin Schrader ©AB
La Belle Jean-Christophe Maillot
April Ball ©AB
La Belle Jean-Christophe Maillot
Liisa Hämäläinen & Alexis Oliveira ©AB
La Belle Jean-Christophe Maillot
©Alice Blangero
La Belle Jean-Christophe Maillot
©Alice Blangero
La Belle Jean-Christophe Maillot
Marianna Barabas & Alvaro Prieto ©AB
La Belle Jean-Christophe Maillot
©Alice Blangero
La Belle Jean-Christophe Maillot
Francesco Mariottini & Alexis Oliveira ©AB
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Katrin Schrader ©AB
April Ball ©AB
Liisa Hämäläinen & Alexis Oliveira ©AB
©Alice Blangero
©Alice Blangero
Marianna Barabas & Alvaro Prieto ©AB
©Alice Blangero
Francesco Mariottini & Alexis Oliveira ©AB

La Belle

J-Ch. Maillot

Jean-Christophe Maillot a privilégié une lecture psychanalytique à la fois esthétique et féroce de ce conte célèbre en prise directe avec notre enfance, nos angoisses et nos désirs. Les péripéties de la Belle renvoient à des rituels auxquels une femme est confrontée pendant sa vie. Perrault l’avait remarquablement mis en lumière et le chorégraphe s’est attaché à décaper la croûte de sucre sous laquelle Disney l’a ensuite recouverte.

On découvre ainsi la seconde partie du conte de Perrault, souvent méconnue, où le réveil de la Belle et son mariage avec le Prince ne signifient pas la fin de l’histoire. Cette deuxième partie est sombre et terrifiante : La Princesse, devenue reine, et ses enfants sont menacés par sa belle-mère, l’Ogresse Carabosse.

Carabosse, symboliquement l’expression du mal, est l’un des personnages les plus emblématiques du répertoire de Jean-Christophe Maillot. Il regroupe à lui seul l’effroi contenu dans cette histoire. « Carabosse fonctionne comme un aimant qui attirerait à lui toutes nos peurs et nos tabous. J’ai créé un être androgyne, ambigu, qui n’offre pas une lecture simple et qui est un partenaire potentiel pour la Belle. Même s’il représente le mal, le mal est toujours difficile à identifier. Mes ballets refusent toujours le manichéisme. »

« Le conte a tout d’une féérie » LE FIGARO (déc. 2016)

« Un moment de pur grâce et de musicalité. » FEMINA Nice-Matin (2010)

« Bien loin de la mode trash contemporaine, Maillot a créé un univers poétique et lumineux qui prolonge le mythe et le rend intemporel, donc actuel. Quand la danse s’élève à cette hauteur, elle touche au cœur». CLASSICA (juillet 2007)


Chorégraphie : Jean-Christophe Maillot
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Scénographie : Ernest Pignon-Ernest
Costumes : Philippe Guillotel (création), Jérôme Kaplan (nouvelle production 2016)
Lumières : Dominique Drillot
Durée : 1h50

Avec la participation de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sous la direction de Nicolas Brochot

Première le 27 décembre 2001, Grimaldi Forum Monaco