The Rite Thing Chris Haring Les Ballets de Monte-Carlo
Quinn Pendleton & Giovanni Mongelli ©AB
The Rite Thing Chris Haring Les Ballets de Monte-Carlo
©Angela Sterling
The Rite Thing Chris Haring Les Ballets de Monte-Carlo
©Alice Blangero
0103
Quinn Pendleton & Giovanni Mongelli ©AB
©Angela Sterling
©Alice Blangero

The Rite Thing | HARING

Chorégraphie inspirée de séquences du ballet original de Vaslav Nijinsky reconstitué par Millicent Hodson et Kenneth Archer.

« Le plus grand bonheur de l’être humain, c’est d’être sacrifié. » (E. Jünger)
Depuis presqu’un siècle, on voit sur les scènes du monde entier s’accomplir constamment le même rituel, qui mène inéluctablement à la mort mais que tout soliste, homme ou femme, rêve toutefois de danser. Le prix en est élevé, car l’élu(e) y est sacrifié(e) ou plutôt se sacrifie lui-même pour permettre l’arrivée d’un printemps fécond / fertile.
Dans The Rite Thing, ce rituel est privé de son pouvoir d’ensorcèlement par des moyens qui rappellent Warhol et en sapent la magie à force de le reprendre par variations mimétiques. En se basant sur la reproduction de partitions chorégraphiques originales du Sacre du Printemps et sur l’histoire personnelle de Nijinsky, Liquid Loft met en scène avec les danseurs du Ballet de Monte Carlo des ready mades impressionnants que l’on redécouvre dans un contexte nouveau comme réceptacles de projets chorégraphiques passés qui sont en même temps mêlés à des structures contemporaines. La danse en tant qu’imitation de changement, la victime en tant qu’instrument d’un nouvel équilibre obtenu par la vengeance qui immole l’innocent : tels sont les moyens archaïques de la pratique mimétique en oeuvre dans cette mise en scène.


"The Rite Thing" | HARING
Chorégraphie : Chris Haring
Assistant chorégraphique : Stephanie Cumming
Composition sonore : Andreas Berger
Lumières et décor : Thomas Jelinek
Costumes : Liquid Loft, les danseurs et Jean-Michel Lainé
Production Management Liquid Loft : Marlies Pucher
Théorie et textes : Nicole Haitzinger, Fritz Ostermayer
Co-production : Les Ballets de Monte-Carlo, Liquid Loft & Impulstanz Vienna International Festival
Durée : 60 min

Création pour Les Ballets de Monte-Carlo
Première 13 juillet 2010, Salle Garnier Opéra de Monte-Carlo